Index des lieux et des sites de l'île de pâques (Rapa Nui)

 

Ahu Akahanga :

Côte sud : ahu-moai de type complet, avec une plate-forme de 18 mètres de long, 12 moais et une dizaine de pukaos. On trouve aussi des fondations de maisons bateaux (Hare Paenga). (n° 204 de Englert, les composants numérotés de 538 à 562).

 

Ahu A Kao :

Côte sud (ouest) : ahu-moai intérieur, situé à 2,5 km de la côte (face à Hanga Hahave), avec moai Piu-Eke-. Rere (surnommé par certain le « moai du maire »). Restauré en 1976 (n° 30 de Campbell, n° 59 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin p.162).

 

Ahu Akapu :

Côte  ouest : ahu-moai de type complet, avec moai solitaire, au nord du complexe de Tahai, à côté de l’ahu Hanga Kio’e (n° 20 de Englert).

 

Ahu Akivi (Atio) :

Côte ouest : ahu-moai intérieur, à 1,6km de la côte (anc. Ahu Atio ou Atiu avant 1960). Terrasse centrale de 33 mètres de long avec 7 moais, aux regards tournés vers la mer. Les sept moais de cet ahu ont été restaurés par l’archéologue et anthropologue américain William Mulloy (1917-1978) et l’archéologue chilien Gonzalo Figueroa en 1960 ( n° 26 de Englert, n°3 de Campbell, n° 65 de Heman Cornejo). Un 8e moai (ex-n° 615) plus petit a été déplacé et érigé à Hanga Roa en 1938 par le Docteur Alvaro Tejeda-Lawrence, chef militaire de l’île, sur la place Hotu Matua, qui devint le nouveau nom de ce moai, reclassé n°8. Avec avenga (urnes funéraires). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 137).

 

Ahu Akivi (n° 4 de Campbell) :

Côte ouest (nord-ouest) : ahu-moai intérieur en mauvais état de conservation, à 1,5 km de la côte, sur les flancs du volcan Terevaka, avec la pierre Ava Aka Tehe Vai. Terrasse centrale 22 mètres de long. Une tête de moai en basalte au sol (n° 4 de Campbell, n°54 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p.138). 

                       

Ahu Atenga A-Rea :

Côte nord : ahu poepoe, le plus grand de l’île, à 200 m de la côte, en face d’Hanga Omohi (Teotoki, n° 51 de Englert, n° 6 de Campbell). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 140).

                                                                                                                

Ahu Atio :

Voir à Ahu Akivi, côte ouest : ahu-moai aux 7 moais, rebaptisé ainsi par erreur après 1960. (n° 26 de Englert, n°3 de Campbell, n° 65 de Heman Cornejo).

 

Ahu Ature Huki :

Côte nord : Ahu-moai surplombant la plage d’Anakena, restauré en 1955 par l’aventurier norvégien Thor Ayerdhal, qui réussit avec l’aide des Pascuans et de leur maire Pedro Atan à redresser le statue du moai en 18 jours. Moai féminin de plus de 4 mètres de haut (gros pukao à proximité ?) (ahu n° 87 de Englert, moai n° 111 de Englert). (Livre de Thor Heyerdahl "Ile de Pâques : les mystères dévoilés", éd. Albin Michel (1989), p. 204,206).

 

Ahu Central (n°37 de Campbell) :

Centre : ahu-moai intérieur dans le secteur d’Ava-Ranga-Uka, au centre de l’île, à près de 6 km de la côte, au Sud-est du volcan Rano Aroi. Un moai couché (n° 37 de Campbell, n° 45 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 172).

 

Ahu Hanga Hahave (1) :

Côte sud (ouest) : ahu-moai de type complet. Moai incrusté dans la muraille, + 1 moai couché (n° 236 de Englert).

 

Ahu Hanga Hahave (2) :

Côte sud : ahu semipyramidal, 13 mètres de long, en grande partie détruit (n° 235 de Englert). 

 

Ahu Hanga Kihikihi :

Côte nord : ahu-moai de type incomplet (= ahu Hanga Kihi Kihi), en grande partie détruit. Plateforme centrale, des morceaux de moais, urne funéraire Pipi Oreko et tupa. Pétroglyphes (n° 91 de Englert).

 

Ahu Hanga Kio'é :

Côte ouest : ahu-moai près de l’Ahu Akapu. Plateforme avec un moai sans tête (n° 18 de Englert).

 

Ahu Hanga-o-Honu :

Voir à Ahu Hekii, côte nord (n° 109 de Englert au lieu de 106, n° 55 de Lavachery).

 

Ahu Hanga Poukura :

Côte sud (ouest) : ahu-moai de type complet, avec 6 moais couchés très abîmés, 4 pukaos, et un beau mur fait de grosses pierres bien alignées constituant l’autel (n° 231 de Englert).

 

Ahu Hanga Tau Vaka :

Côte nord (est) : ahu-moai de type complet, terrasse de 57 m de long. Pétroglyphes. (n° 139 de Englert).

 

Ahu Hanga Tavari :

Côte nord (ouest) : ahu de type incomplet, plusieurs moais brisés (n° 59 de Englert).

 

Ahu Hanga Te'e :

Côte sud : ahu-moai de type complet près du petit port de la caleta 0 Vaihu. Terrasse de 74 m de long. 8 moais couchés (ahu Hanga Te’e O Vaihu) (n° 222 de Englert, composants n° 572 à 587).

 

Ahu Hanga Tetenga :

Côte sud : ahu-moai de type complet, Hanga Tetenga. 2 grands moais brisés (n° 516 et 517 de Englert, ahu n° 193 de Englert).

 

Ahu Hare O Ava :

Côte sud : tumulus de pierre qui selon la tradition serait la tombe du roi Hotu Matu’a (n° 208 de Englert), près de l’Ahu Ura-Uranga Te Mahina.

 

Ahu Hekii :

Côte nord (est), baie de La Pérouse : plusieurs ahu-moais : ahu hekii 1, dit ahu de La Pérouse, près de la rade de Hanga Hoonu : 7 moais + 6 pukaos ; ahu Hekii 2 : 4 moais. Site avec pétroglyphes, muraille d’enceinte et maisons-bateaux, c’était l’un des lieux préférés des rois pascuans (n° 106 à 109 de Englert sous le nom de Hanga-o-Honu, n° 14 de Campbell, n° 35 de Thompson, n° 55 de Lavachery). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 146).

 

Ahu Heu :

Côte Nord (ouest) (= Ahu O Heu) : ahu bien conservé, 14 mètres de long (proche Ahu Rumotu, Hanga Omaï) (n°47 de Englert).

 

Ahu Hihina Tangi Kotea :

Voir à Ahu O Hurari, côte ouest (nord) (ahu-moai intérieur désigné ainsi par Lavachery).

 

Ahu Huri-A-Kurenga :

Côte ouest : ahu-moai intérieur (ou ahu Uri-A-Uranga), à 2,2 km de la côte, au croisement du chemin Ara-Piki et du chemin central de Vaitea. Ahu-marae restauré en 1971 par l’archéologue américain William Mulloy, avec un grand moai, A-Puna-Huru-Renga, dit moai à quatre mains (n°29 de Campbell, n°58 de Barthe). Avec un avenga (crematorium). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 162).

 

Ahu Kihikihi Rau Mea :

Côte ouest : ahu-moai de type incomplet, plateforme semi-pyramidale, 106 m de long, Hanga Pokopoko. Quelques moais brisés (n°25 de Englert).

 

Ahu Koe Hoko :

Côte sud : ahu-moai, terrasse 30 m de long, Hanga Fka-Iri (?) (n° 189 de Englert).

 

Ahu Ko Te Pei :

Côte sud (ouest) : ahu-marae intérieur, à 1,5 km de la côte, face à la pointe Tangaroa-Hiro. Site funéraire avec ossements humains (n°28 de Campbell, n°7 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 161).

 

Ahu Ko Te Riku :

Côte ouest, baie de Cook : ahu-moai faisant parti du complexe cérémoniel de Tahai, près d'Hanga Roa. Restauré une première fois en 1968 par l’archéologue chilien Gonzalo Figueroa. La copie d'un pukao en tuf rouge fut ajoutée pour coiffer la statue, à la  demande du photographe de "Paris Match" Tony Saulnier et du reporter Hubert Herzog (le frère du ministre), pour une séance photo destinée à faire la publicité de l'île en France (les deux journalistes périront le 6 mars 1968 lors de leur voyage de retour à bord du vol 212 d'Air France qui s'écrasa en Guadeloupe). En 1974, c'est au tour de l'archéologue William Mulloy de poursuivre cette restauration, qui sera complétée en 1990. A des fins touristiques, des yeux en corail blanc et tuf rouge sont ajoutés, suite à la découverte de l'archéologue Sergio Rapu en 1978 (lors de la restauration de l'ahu Nau Nau à Anakena : le premier oeil découvert se trouve aujourd'hui au musée anthropologique Padre Sebastian Englert).

 

Ahu Mahatua :

Côte nord (est) : ahu-moai de type complet, terrasse 81 m de long (n°145 de Englert).

 

Ahu Maitaki Te Moa :

Côte ouest (nord) : ahu-moai, terrasse 76 m de long. Un moai en basalte, 1,90 m (n°76 de Englert) réutilisé pour la construction de la muraille, (ahu n°39 de Englert). (Livre de Katherine Routledge "The Mystery of Easter Island" (1919), p.174, dessin fig. 42).

 

Ahu Mata Ketu :

Côte sud (ouest) : ahu-moai intérieur, à 1 km de la côte. Moais brisés et pukao (n°230 de Englert, n°27 de Campbell, n° 6 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 160).

 

Ahu Meamea :

Voir à Moai Ma’Ea Hani-Hani Meamea en scories rouges, côte ouest.

 

Ahu Nau Nau :

Côte nord : ahu-moai de type complet en lisière de la plage d’Anakena, restauré en 1955, en 1978 par l’archéologue pascuan Sergio Rapu, et en 1987. Sur l’ahu, 7 moaïs en basalte (n°104 à 110 de Englert) et pukaos (n°100 à 103) en tuf rouge (pas le style de Rano Raraku), tournent le dos à la mer, 4 d’entre eux coiffés de leurs pukaos. Pétroglyphe d’homme-lézard sur l’ahu, avec insertion d’une tête de moaï dans la construction, et ornements sculptés sur certains moaïs. D’autres pétroglyphes dispersés autour du site en ruines. Une tête de moai (n°109 ou 110) au pavillon des Sessions du Louvre, annexe du Musée du quai Branly (ahu n°86 de Englert). (Livre de Thor Heyerdahl "Ile de Pâques : les mystères dévoilés", éd. Albin Michel (1989), fouilles complémentaires du site en photos. P.226, 232).

 

Ahu O Hurari :

Côte ouest (nord) : ahu-moai de type incomplet (n°38 de Englert, ahu Hihina Tangi Kotea pou Lavachery).

 

Ahu O Marari :

Côte sud : ahu-moai intérieur, près de Maunga Te Kahu Rere, à 1,1 km de la côte. Terrasse centrale 8 m de long (n°23 de Campbell, n°12 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 155).

 

Ahu Omo-Anga (n° 36 de Campbell) :

Centre (ouest) : ahu-moai intérieur, sur le flanc du mont Omo-Anga. Moai à terre usé par l’érosion (n°36 de Campbell, n°49 de cbarthe) (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 170). 

 

Ahu One Makihi :

Côte sud (est) : ahu-moai de type complet. Terrasse 84 m de long, 8 moais et quelques pukaos. Un moai du site en tuf se trouve à Viña del Mar, près de Valparaiso (n°169 de Englert) (Magazine Kadath, N° 64, printemps-été 1987, p. 22).

 

Ahu O' Pare :

Côte ouest : ahu-moai intérieur, à 270 m de la côte, face au lieu-dit Ihu-O-Pare. Terrasse principale 30 m de long, un grand moai brisé (4,35 m) (n°22 de Englert, n°1 de Campbell, n°56 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 135).

 

Ahu Oroï :

Côte sud : ahu-moai intérieur, à 170 m de la côte. Terrasse 36 m de longueur, 6 moais brisés. Manavai et diverses fondations (n°199 de Englert, n°25 de Campbell, n°100 de Lavachery). (Livre de Katherine Routledge "The Mystery of Easter Island" (1919), dessin p. 277, fig. 122, et livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 157). Un moai isolé à proximité (n°10 de cbarthe).

 

Ahu O’ Tahiri :

Voir à Ahu Vinapu O’ Tahiri, côte sud (n° 242 de Englert).

 

Ahu Otoki :

Côte nord (ouest) : ahu-moai intérieur, à 300 mètres de la côte. Un moai en basalte noir à terre, une terrasse centrale, 10 mètres. (n°52 de Englert, n°5 de Campbell, n°27 bis de Lavachery). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 139). 

 

Ahu O Ure :

Côte sud (ouest) : ahu moai de type complet, plate-forme de 18 m de long, avec 3 moais couchés (n° 234 de Englert). (Bon là je ne suis pas sûr...).

 

Ahu Papa Tekena :

Côte nord : ahu-moai de type incomplet, en partie détruit. Terrasse de 74 m de long, plusieurs moais brisés, Hanga O Teo (n° 66 de Englert).

 

Ahu Poïke 1-2-3 :

Côte est : 3 ahu-moai très anciens et très détériorés situés sur le volcan Poïke. Ahu Poîke 1 : ahu-moai intérieur détruit, moai brisé (n°18 de Campbell, n°33 de  cbarthe) : Ahu Poïke 2 : ahu-moai intérieur détruit, moais brisés (n°19 de Campbell, n°34 de cbarthe) ; Ahu Poïke 3 : ahu-moai intérieur, un moai brisé (3,50 m) (Ahu Kikiri-Roa = Rikiriki de Lavachery ?) (n°20 de Campbell, n°5 de  cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 150, 151).

 

Ahu Pu-Aka-Tiki :

Côte est, volcan Poïke : ahu intérieur sur le bord du cratère du Maunga Pukatikei (volcan Pu-Aka-Tiki, 370 m, le légendaire Matavai-roa-o-Hiro = Lagrimas largas de Hiro selon Victoria Rapahango) (n°16 de Campbell, n°32 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 148).

 

Ahu puapau :

Voir à Ahu Hekii (1), côte Nord (Est) (n° 106 de Englert, n° 14 de Campbell, n° 35 de Thompson qui le nomme ahu Puapau).

 

Ahu Puna Rere Takatea :

Côte nord : ahu-moai de type incomplet. 79 mètres de long, avec muraille en pierres (n°93 de Englert).

 

Ahu Ra'e-Paoa :

Centre (ouest) : ahu-moai intérieur au pied du Maunga O’Tu’u (n°35 de Campbell, n°48 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 169).

 

Ahu Riata :

Côte ouest (sud) : ahu-moai restauré dans la baie d’Hanga Piko à Hanga Roa. Cet ahu possédait de 2 à 4 statues. Aujourd’hui, un seul redressé, dos à la mer.(n°2 de Englert).

 

Ahu Romo :

Côte sud : ahu-moai intérieur, à 320 m de la côte, terrasse centrale 30 m de long, fondations de maisons-bateaux (n°203 de Englert, n°26 de Campbell), avec à proximité un moai isolé (n°9 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 159).

 

Ahu Rumotu :

Côte nord (ouest), Hanga Omaï : ahu Poepoe proche de la mer (n°48 de Englert) et Ahu Heu (n°47 de Englert).

 

Ahu Runga :

Côte nord : ahu-moai construit sur une colline qui domine la rade d’Anakena, 71 m de long, moais brisés (n°83 de Englert, n°11 de Campbell). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 143).

 

Ahu Runga Va'e :

Côte sud : ahu-moai, 4 moais, un pukao (chapeau ou coiffe en tuf rouge), et socles de moais (n°195 de Englert).

 

Ahu Tahaï :

Côte ouest : ahu-moai de type incomplet à proximité de Hanga Roa, sur le site cérémoniel de Tahai, 1 moai de 3,60 m (n°15 de Englert).

 

Ahu Tahiri :

Voir à Ahu Vinapu O’Tahiri, côte sud. (n° 242 de Englert).

 

Ahu Tarakiu :

Côte sud : ahu-moai de type complet, 6 moais dont 2 sont enterrés (n°225 de Englert).

 

Ahu Tautira :

Côte ouest : ahu-moai situé dans le petit port du chef-lieu de l’île, Hanga Roa, derrière le moai de la place Hotu Matu’a (n°9 de Englert).

 

Ahu Tea-Kava :

Côte nord (est) : ahu-moai intérieur, à 1,5 km de la côte, face à Hanga Papara. 2 moais bien conservés (5,60 m et 5,70 m), terrasse centrale 14 m (Ahu Tia-Kava n°245 de Englert, n°15 de Campbell, n°44 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 147).

 

Ahu te Ava-O-Kiri :

Côte nord (est) : ahu-moai intérieur (sans nom), à 3 km d’Anakena, à côté du Maunga O-Pipi. 2 moais complets (2 m et 1,70 m de hauteur) (n°12 de Campbell, n°68 de cbarthe). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), dessin du site p. 144).

 

Ahu Te Niu :

Côte Ouest (= Ahu Ohau, ou Ahu Te Nui) : ahu-moaï de type incomplet, en très mauvais état, avec moaïs à terre ou décapités (n° 37 de Englert). 

 

Ahu Te Pa-Haha-Tea :

Côte sud : ahu détruit, 2 moais (n°154 de Englert).

 

Ahu Te Peu :

Côte ouest : ahu-moai, plusieurs plates-formes, ses moais décapités. Site funéraire avec des ossements (n°57 à 65 de Englert) (ahu n°33 de Englert).

 

Ahu Te Pito Kura :

Côte nord : ahu-moai, site important : le moai O Paro (9,80 m de haut, 75 tonnes, brisé et couché, n°121 de Englert), le plus grand transporté jusqu’à un ahu, 12 m avec son pukao en tuf rouge, la pierre sacrée Te Pito’ O Te Henua, « le nombril du monde » (n° 104 de Englert).


Ahu Te Rere : voir à : Ahu n° 11 de cbarthe, centre (côté sud).


Ahu Tetenga :

Voir à Ahu Hanga Tetenga, côte sud, Hanga Tetenga (n°193 de Englert).

 

Ahu Tia-Kava :

Voir à Ahu Tea-Kava, côte nord (n°245 de Englert., n°15 de Campbell).

 

Ahu Tongariki :

Côte sud (est) : le plus grand ahu connu de l’île, avec une plate-forme de près de 150 m de long. 15 moais se trouvent dessus, dont le plus grand des moais redressé existant (8-9 m). Le site fut dévasté par un raz-de-marée (tsunami) le 22 mai 1960 et les moais dispersés dans les terres. Il fut restauré par l’archéologue chilien Claudio Cristino grâce au soutien financier d’une entreprise japonaise en 1992. Une vingtaine d’autres moais dispersés ont été retrouvés lors des fouilles. Les moais sont dos à la mer, face au village aujourd’hui détruit et au volcan Rano Raraku d’où proviennent les statues. Un seul moai avec son pukao, 7 autres coiffes au sol. A l’entrée du site, le moai, dit Voyageur (suite à son aller et retour au Japon dans les années 80 pour une exposition), accueille les visiteurs. On y trouve aussi de nombreux pétroglyphes (hommes-oiseaux (Tangata Manu), Maké-Maké (dieu principal de l’île) sur le site de Papa Tataku Poki (ahu n°158 de Englert, les 15 moais, n°175 à 191 de Englert). (Livre de Katherine Routledge "The Mystery of Easter Island" (1919), photos avant restauration, p. 166a et 166b, Fig. 33 et 34, et livre de Thor Heyerdahl "Ile de Pâques : les mystères dévoilés", éd. Albin Michel (1989), p. 218).

 

Ahu Tuu Tahi :

Côte sud : ahu-moai intérieur près de la colline Maunga Toa-Toa, à 400 m de la côte, face à la caleta (crique) Papa-Hangaroa o Papa-Tama. Un grand moai brisé avec son pukao. (n°190 de Englert, n°22 de Campbell). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), p. 154).

 

Ahu Ura-Uranga Te Mahina :

Côte sud : ahu-moai de type complet, site important avec 5 ou 6 moais (autour de 5 m pour certains) et leurs pukaos (n° 207 de Englert). A côté, tombe supposée du roi Hotu Matu’a. 

 

Ahu Uri-A-Uranga :

Voir à Ahu Huri-A-Kurenga, côte ouest (ou ahu Huri-A-Kuranga), avec son grand moai A-Puna-Huru-Renga (n°29 de Campbell, n°58 de cbarthe).

 

Ahu Vai Heva :

Intérieur (Est) : moai couché dans une grotte à l’intérieur de la colline mamelon Maunga Vai-Heva (Vai-A-Heva), volcan Poike (n° 17 de Campbell, n° 38 de cbarthe) (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), p. 148).

 

Ahu Vaihu Hanga Te’e :

Voir à Ahu Hanga Te’e, côte sud (n° 222 de Englert).

 

Ahu Vai Mata :

Côte nord : ahu-moai monumental de type incomplet, avec moais à terre et muraille, fondations de maison bateau (Hare Paenga) (n°43 de Englert, n°52 de cbarthe, ahu Vai mata Tukava pour Lavachery).

 

Ahu Vai Uri :

Côte ouest : ahu-moai de type complet sur le complexe cérémoniel de Tahai, avec 5 moais redressés et partiellement restaurés (1968-1970) par l’archéologue américain William Mulloy, sans leurs pukaos (disparus). On trouve un 6e piédestal (à droite de la terrasse), mais sans statue. La plus grande au milieu fait environ 5 m (n°14 de Englert). (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), photo de la restauration du site en 1971, p. 106).

                                                   

 

Ahu Vinapu 1 - 2 :

Côte sud (ouest), complexe cérémoniel avec deux ahus principaux, Ahu O’Tahiri (Ahu Tahiri ou Tahira, Vinapu 1, n° 242 de Englert),  Ahu Vinapu 2 (à droite, n° 243 de Englert) le plus ancien, et Ahu Vinapu 3 (n° 241 de Englert), près des réservoirs de carburant de l’île. Vinapu fut le lieu de résidence de la tribu Haumoana (Hau Moana), la plus puissante de l’île. Ahu Vinapu O’Tahiri (Vinapu 1) : ahu-moai : au cours de l’expédition scientifique organisée par l’explorateur norvégien Thor Ayerdhal en 1955-1956,  l’archéologue américain William Mulloy déterra une colonne monolithe en tuf rouge, qui après examen fut considéré comme un moai féminin. La statue fut redressée près de l’ahu, qui possède six moais couchés, dont trois avec leurs pukaos (coiffes). Le plus étonnant, c’est l’arrière mur de sa plate-forme construit avec de lourdes pierres biens taillées et ajustées avec précision, comme dans certaines cultures andines d’Amérique du Sud, semblables à celles trouvées à Cuzco au Pérou ou dans d’autres sites précolombiens, ainsi que  le suggère Thor Ayerdhal (1914-2002) qui pense, comme l’historien péruvien José Antonio del Busto Duthurburu (1932-2006) ou le chercheur québécois Jean-Hervé Daude, qu’une expédition inca aurait atteint l’île de Pâques sous la conduite de Tupac Yupanqui (vers 1465), mais la muraille de Vinapu est beaucoup plus ancienne. Le mur de la plate-forme a malheureusement été endommagé en 1886 par l’équipage du bateau de guerre américain Uss Mohican (commandé par Benjamin F. Day), qui a soufflé ses fondations avec de la dynamite pour découvrir jusqu’où elles descendaient, causant ainsi  d’importants dégâts. Une tête de moai (n° 626 de Englert) sans orbites taillées, très caractéristique et semblant sortir de terre, accentue le mystère du site. Ahu Vinapu 2 : neuf moais et 4 ou 5 pukaos à terre (statues n° 631 à 639, I et II n° de Englert).

 

Ahu Vinapu O’Tahiri (Vinapu 1) :

Ahu-moai : avec six moais couchés, 4 pukaos (coiffes) dont 1 en morceaux. Le plus étonnant, c’est l’arrière mur de sa plate-forme construit avec de lourdes pierres biens taillées et ajustées avec précision, comme dans certaines cultures andines d’Amérique du Sud, semblables à celles trouvées à Cuzco au Pérou ou dans d’autres sites précolombiens, ainsi que le suggère Thor Ayerdhal (1914-2002) qui pense, comme l’historien péruvien José Antonio del Busto Duthurburu (1932-2006) ou le chercheur québécois Jean-Hervé Daude, qu’une expédition inca aurait atteint l’île de Pâques sous la conduite de Tupac Yupanqui (vers 1465), mais la muraille de Vinapu est beaucoup plus ancienne. Le mur de la plate-forme a malheureusement été endommagé en 1886 par l’équipage du bateau de guerre américain Uss Mohican (commandé par Benjamin F. Day), qui a soufflé ses fondations avec de la dynamite pour découvrir jusqu’où elles descendaient, causant ainsi d’importants dégâts. Une tête de moai (sans orbites taillées, entre 2,70 et 2,97m, n° 626 de Englert) très caractéristique sortant de terre accentue le mystère du site. (ahu n° 242 de Englert, moais n° 620 à 626 de Englert).

 

Ahu Vinapu 2 (à droite) :

Neuf moais et 4 ou 5 pukaos à terre. Au cours de l’expédition scientifique organisée par l’explorateur norvégien Thor Ayerdhal en 1955-1956,  l’archéologue américain William Mulloy déterra sur le site de Vinapu 2 une statue-pilier (colonne monolithe de 2,70m) décapitée en tuf rouge, qui après examen fut considérée comme un moai féminin. La statue fut redressée près de l’ahu (ahu n° 243 de Englert, moais n° 631 à 639, + I et II de Englert).

 

Ahu Vinapu n°3 :

Côte sud (ouest) : ahu-moai intérieur intermédiaire en construction, à 200 m de la côte, près des réservoirs de carburant de l’île. Moais brisés ou enterrés (n° 241 de Englert, n° 33 de Campbell).

 

Ahu n° 11 de cbarthe :

Centre (côté sud) : ahu-moaï intérieur au pied du Maunga Te Kahu Rere, face au Maunga Pui (Ahu Te Rere ?)


Ahu n°211 de Englert :

Côte sud : ahu-moai de type incomplet, avec une grotte, Ana O Nero (n° 211 de Englert).

 

Ana Kaï Tangata (grotte) :

Côte ouest, au sud d'Hanga Roa, baie de Mataveri : grotte (traduction : « grotte/manger/homme ») avec de superbes fresques de pétroglyphes d'oiseaux représentant des "manutara" (sternes), mais la dégradation du site est très rapide. (Livre de Katherine Routledge "The Mystery of Easter Island" (1919), p. 254b, Fig. 102).

 

Ana Kakenga (grotte) :

Côte ouest : la « grotte aux deux fenêtres » : entrée "secrète" dans les terres, avec débouché sur la mer et vue sur le motu Tautara, et au sud de l’ahu Te Peu.

 

Ana N'ga Heu (grotte) :

Côte nord : grotte avec de nombreux pétroglyphes représentant Make-Make (Maké-Maké), le dieu principal des anciens habitants de Rapa Nui.

 

Ana O Keke (grotte) :

Côte est : en bordure du volcan Poïke, sur la falaise nord. Grotte (Ana Okeke) de 380 m de long avec certains passage à moins de 30 cm de large, pas plus de 1,30 m de hauteur. Surnommée la grotte des Vierges, avec une série de pétroglyphes sur 5-6 m , dont une sorte de poulpe, et des glyphes de l’écriture rongo-rongo.

 

Ana O Nero (grotte) :

Côte sud : grotte près de l’ahu-moai n°211 de Englert (ou Ana Onero).

 

Ana Te Pahu (grotte) :

Côte ouest : la « grotte aux bananes » : la grotte, à l’intérieur des terres, très spacieuse, s’étend sur 910 m de long dans un tunnel de lave, et compte 10 accès. Elle permit aux populations locales de récupérer de l’eau douce et de cultiver leurs jardins potagers, avec des espaces d’habitat. L’une des entrées souterraines est dissimulée par des bananiers sauvages. (n° 60 de cbarthe).

 

Ana Vai Hina Ao (grotte) :

Côte nord : grotte et pétroglyphes (Make Make, Tangata Manu).

 

Anakena (plage) :

Côte nord : située à 17 km de Hanga Roa, plage de sable blanc au pied de la colline Maunga Hau Epa, où aurait abordé le roi Hotu Matu’a et sa suite. Dans cette baie naturelle hospitalière cernée par les cocotiers, deux ahu importants : Ahu Nau Nau et Ahu Ature Huki, Ahu Runga, des moais isolés à terre ou des ahu détruits, ainsi que divers pétroglyphes.

Ahu Nau Nau (n°86 de Englert) : ahu-moai de type complet, restauré en 1955, en 1978 par l’archéologue pascuan Sergio Rapu, et en 1987. Sur l’ahu, 7 moaïs en basalte (n°104 à 110 de Englert) et pukaos (n°100 à 103) en tuf rouge (pas le style de Rano Raraku), tournent le dos à la mer, 4 d’entre eux coiffés de leurs pukaos. Pétroglyphe d’homme-lézard sur l’ahu, avec insertion d’une tête de moaï dans la construction, et ornements sculptés sur certains moaïs. D’autres pétroglyphes dispersés autour du site en ruine. Une tête de moai (n°109 ou 110) au pavillon des Sessions du Louvre, annexe du Musée du quai Branly.                                              

Ahu Ature Huki : ahu-moai restauré en 1955 par l’aventurier norvégien Thor Ayerdhal, qui réussit avec l’aide des Pascuans et de leur maire Pedro Atan à redresser le statue du moai en 18 jours. Moai féminin de plus de 4 mètres de haut (gros pukao à proximité ?) (ahu n°87 de Englert, moai n°111 de Englert).                                                 

Ahu Runga : ahu-moai intérieur construit sur une colline qui domine la rade d’Anakena, terrasse 71 m de long, moais brisés (n°83 de Englert, n°11 de Campbell).

 

Chemin des Moaïs :

Côte sud (est et centre). Ce chemin dit des moais part du volcan Rano Raraku, où se trouvait la carrière de fabrication de ces statues, pour rejoindre Hanga Tetenga en passant au nord d’une colline conique d’origine volcanique. La présence d’une quinzaine de moais abandonnés lui a donné son nom.

 

Cook (baie) :

Baie de la côte ouest, (= Hanga Roa) où se trouve le complexe cérémoniel de Tahai, au nord de la ville d’Hanga Roa.

 

Centre de l'île (divers) :

Paysages intérieur. 

 

Côte Nord (divers) :

Paysages de la côte Nord.

 

Côte Ouest (divers) :

Paysages de la côte Ouest.

 

Côte Sud (divers) :

Paysages de la côte Sud.

 

Hanga Nui (ahu sans nom) :

Côte sud (est) : ahu-moai en partie détruit, non identifié, près de l’Ahu Tongariki, dans la baie de Hanga Nui. Moai brisé.

 

Hanga Omohi (baie) :

Côte nord (ouest) : pétroglyphes.

 

Hanga O Teo (baie) :

Côte nord (ouest) : pétroglyphes.

 

Hanga Roa (ville) :

Côte ouest (sud) : (= baie de Roa), chef-lieu capitale de l'île de Pâques, avec deux petits ports (caletas, criques). Le Chili annexa l’île de Pâques en 1888, qui fut louée à partir de 1897 jusqu’en 1952 à une compagnie britannique pour l’élevage des moutons. La population pascuane rescapée fut parquée dans le village d’Hanga Roa derrière des barbelés. La construction de la piste de l’aéroport international de Mataveri à partir de 1965 par l’armée américaine permit peu à peu aux habitants de sortir de leur isolement pour commencer à défendre leurs droits. On trouve au bord de la plage bordant l’ancien petit port de pêche le moai de la place Hotu Matu’a (provenant de l’ahu Akivi, ex-ahu Atio, installé en 1938 sur la place du même nom, n° 8 de Englert), et l’ahu Tautira (n° 9 de Englert), avec un moai. L’Ahu Riata, un ahu-moai restauré à Hanga Piko, le musée, un ahu détruit avec moai à terre.

                                                                                                  

 

Hotu Matu’a (tombe du roi) :

Voir à Ahu Hare O Ava, côte Sud (n°208 de Englert : tombe supposée du roi Hotu Matu’a).

 

Lapérouse (baie) :

Baie de la côte nord (est), (= La Pérouse, Hanga Hoonu), où se trouve le site important d’Ahu Hekii, avec plusieurs ahu-moais, des tupas (tours d’observation) et un petit port (caleta). 

 

Mataveri (baie) :

Baie de la côte ouest, au sud de la ville d'Hanga Roa, avec l’aéroport de Mataveri construit par l’armée américaine sur les meilleurs terres de l’île.

 

Maunga Orito :

Sud-ouest (intérieur), colline volcanique, 218 mètres de haut.

 

Maunga Parehe :

Est (intérieur) : petite colline mamelon sur le volcan Poïke, avec moai.

 

Maunga Pui :

Centre (intérieur), 302 mètres de hauteur.

 

Maunga Pukatikei :

Est (intérieur) : colline sur le volcan Poïke, le sommet à 370 mètres (= Pu-Aka-Tiki) (Lat/Lon: 27.10435°S / 109.25068°W), avec un ahu-moai, l’Ahu Pu Aka-Tiki.

 

Maunga Tangaroa :

Ouest (intérieur) : colline volcanique surplombant la carrière des pukaos de Puna Pau.

 

Maunga Tea Tea :

Est (intérieur) : petite colline mamelon sur le volcan Poïke.

 

Maunga Te Kahu Rere :

Sud (intérieur) : colline volcanique, 131 mètres de hauteur.

 

Maunga Te Kauhuana Varu :

Sud-ouest (intérieur) : colline volcanique.

 

Maunga Te Miro Oone :

Sud (intérieur) : colline volcanique, 194 mètres de hauteur.

 

Maunga Terevaka :

Nord (intérieur) : sommet du volcan Terevaka, 506 mètres de hauteur.

 

Maunga Toa Toa :

Sud (intérieur) : colline volcanique.

 

Maunga Vai Heva :

Est (intérieur) : petite colline mamelon sur le volcan Poïke (= Maunga Vai-A-Heva), avec monstre creusé dans la pierre, et l’Ahu Vai Heva, avec un moai dans une grotte (n°38 de cbarthe).

 

Maunga Vai-Ohao :

Sud (intérieur) : 174 mètres de hauteur.

 

Moaï A-Puna-Haru-Renga :

Voir à Ahu Huri-A-Kurenga (n°29 de Campbell), sud-ouest (intérieur) : grand moai, dit moai à quatre mains, restauré en 1971 par l’archéologue américain William Mulloy.

 

Moaï Hani Hani :

Côte sud (ouest), à Viri Inga O Tuki, proche de Hanga Hahave : moaï en scorie rouge, ancien et en mauvais état. (voir aussi : Moai Ma'Ea Hani-Hani Meamea, côte ouest)

Moai Hoa Hakananai’a (British muséum) :

Sud (ouest) : moai décoré du British Museum de Londres, provenant du site d’Orongo, sur le volcan Rano Kau, à la pointe sud-ouest de l’île. Retiré de son lieu cérémoniel par l’équipage britannique du navire Hms Topaze le 7 novembre 1868, il arriva à Portsmouth le 25 août 1869.

 

Moai Hotu Matu’a :

Voir à Hanga Roa (ville), côte ouest, près de la plage bordant le petit port de l’île (caleta). Premier moai à avoir été redressé sur l’île. 2,50 à 2,70 m. Il fut déplacé et érigé en 1938 par le docteur Alvaro Tejeda, chef militaire de l’île de Pâques. Provient de l’Ahu Akivi (ex-Ahu Atio). (n°8 de Englert, ex-n° 615 de Heman Cornejo).

 

Moaï Ma'Ea Hani-Hani Meamea :

Côte ouest (intérieur) : moai très ancien en scories rouges, propriété privée, près du musée. Découvert en 1955-1956, par l’expédition de Thor Heyerdahl, avec une autre tête de moai brisée. Autre moai Hani-Hani non identifié sur la côte sud (ouest), à Viri Inga O Tuki, près de Hanga Hahave.

 

Moaï Omorito :

Centre (nord-ouest), sur les flancs du volcan Terevaka : moai à terre (n°64-53 de cbarthe).

 

Moaï O Paro :

Voir à Ahu Te Pito Kura, côte nord : moai géant de 9,80 m sur l’ahu Te Pito Kura. Près de 75 tonnes, le plus grand moai de l’île transporté jusqu’à un ahu, 12 m avec son pukao (au sol).

 

Moaï Piu-Eke-Rere :

Voir à Ahu A-Kao, sud-ouest (intérieur) : moai restauré en 1976 sur son ahu-moai (ahu n°30 de Campbell, N°59 de cbarthe).

 

Moaï Tukuturi :

Côte sud (est) : moai agenouillé sur le flanc extérieur du volcan Rano Raraku, le plus ancien de l’île, très semblable aux tikis polynésiens des îles Marquises (Ve siècle après J.C.). Découvert lors de l’expédition de Thor Heyerdahl de 1955-1956.  Seul moai avec des jambes, avec aussi une barbiche (n° 680, RR-002-030). (Livre de Thor Heyerdahl "Ile de Pâques : les mystères dévoilés", éd. Albin Michel (1989), photos de sa découverte,  p. 196,197).

 

Moaï (du quai Branly) :

Côte ouest, baie de Cook : tête de moai rapporté en France lors du voyage de la frégate mixte La Flore, commandée par l’amiral de Lappelin, qui séjourna sur l’île de Pâques du 4 au 7 janvier 1872 lors d’une escale en direction de  Tahiti. Pierre Loti, qui monta à bord en 1871 en tant qu’aspirant, relata dans son livre « L’île de Pâques. Journal d’un aspirant de La Flore », l’histoire de l’embarquement de cette tête monumentale d’1,84m, que les marins durent découpée pour pouvoir la monter à bord. D’abord conservée à la galerie de minéralogie du Muséum National d’Histoire Naturelle, elle séjourna ensuite au musée de l’Ethnographie, et fut exposée au Musée de l’Homme à partir des années 1930. Aujourd’hui, elle est exposée au musée du quai Branly à Paris après sa restauration en 2004.

 

Moaï (isolé n°3, sud) :

Côte sud (ouest) : moai à terre près de Hanga Hahave (n°3 de cbarthe).

 

Moaï (isolé n°9, Ahu Romo) :

Voir à Ahu Romo, côte sud : moai à terre, en face de l’Ahu Romo (n°9 de cbarthe).

 

Moaï (isolé n° 10, Ahu Oroi) :

Voir à Ahu Oroï, côte sud : moai à terre en face de l’Ahu Oroï (n°10 de cbarthe).

 

Moaï (isolé n°13, centre) :

Centre (sud, intérieur) : moai à terre près de la colline volcanique Maunga Te Kanu Rere (n°13 de cbarthe).

 

Moaï (isolé n°36, Maunga Parehe) :

Est, intérieur : ahu-moai avec moai à terre près de la colline mamelon Maunga Parehe, sur le volcan Poïke. (restauration par une mission belge ?).

 

Moaï (isolé n°50, centre) :

Centre (nord-ouest, intérieur) : moai à terre, près du Maunga Te Kauhuana Varu (n°50 de cbarthe).

 

Moaï (isolé n° 52, Vai Mata) :

Côte nord (ouest, intérieur), moai non installé de l’Ahu Vai Mata, sur les flancs du volcan Terevaka. Moai à terre.(23_023_001)

 

Moai Voyageur (sud) :

Côte sud (est), entre l’Ahu Tongariki et le volcan Rano Raraku. Ce moai (avec barbiche) a été surnommé « voyageur » suite à son aller et retour au Japon dans les années 80 pour une exposition. 

 

Motu Iti :

Pointe sud-ouest : ilot au pied du volcan Rano Kau , jouxte Motu Nui.

 

Motu Kau Kau :

Pointe sud-ouest, îlot au pied du volcan Rano Kau (motu Kao Kao)

 

Motu Kaviti :

Côte sud (ouest) : îlot au pied du volcan Rano Kau.

 

Motu Marotiri :

Côte est : îlot au pied du volcan Poike.

 

Motu Nui :

Rano Kau (volcan), pointe sud-ouest : îlot au pied du volcan Rano Kau. « Grand îlot » en rapanui, point le plus occidental du territoire chilien. Ancien lieu de culte sacré du Tangata manu, l’homme-oiseau, une nouvelle religion qui succéda à la civilisation des moais, suite à une guerre sanglante qui opposa les « courtes oreilles » aux clans dominant des « grandes oreilles » (XVIIe siècle). Peuplée de sternes à ventre noir (manutara), elle jouxte Motu Iti, plus petit, et Motu Kau Kau. Avec presque quatre hectares, Motu Nui est le sommet d’une montagne volcanique sous-marine s’élevant à 2000 m au-dessus du plancher océanique. Selon l’explorateur d’origine suisse Alfred Métraux (1902-1963), chaque clan de l’île devait désigné un champion (le Hopu manu) pour devenir Tangata Manu, arbitre des conflits entre clans sur l’île de Pâques pour une année. Ils devaient plonger dans la mer à partir de la falaise d’Orongo, nager à l’aide d’une gerbe de totora jusqu’à l’îlot inhabité et attendre la ponte du premier œuf de sterne de la saison (les frégates seront remplacées par des sternes au XVIIe siècle) pour le ramener au Tangata manu qui attendait son retour au sommet du Rano Kau.

 

Motu Tautara :

Voir à Ana Kakenga (grotte), côte ouest : îlot face à la « Grotte aux deux fenêtres ».

 

Orongo village :

Pointe sud-ouest de l’île : village de pierre restauré situé au sommet du volcan Rano Kau, regroupant 47 maisons construites en forme de coque de bateau à l’aide de fine dalles, de simples abris de pierre peu confortables et bas de plafond. C’est de cet endroit que provient le moai Hoa Hakananai’a conservé au British Museum de Londres. (Livre de Ramon Campbell "Mito y realidad de Rapa Nui", 3e éd.Andres Bello (1999), p. 166).

 

Orongo pétroglyphes :

Pointe sud-ouest de l’île : site cérémoniel pascuan où était célébré le culte de l’homme oiseau (Tangata Manu), en hommage au Make Make, le dieu des pascuans, représenté comme un homme avec une tête de sterne (manutara) : plusieurs rochers couverts de près de 111 pétroglyphes (hommes-oiseaux, symboles, spirales, animaux..). C’est de là que les plus grands guerriers désignés par chaque clan de l’île plongeaient pour rejoindre l’îlot sacré de Motu Nui vers la fin juillet, au début du printemps austral. La dernière fête sacrée eut lieu en 1878.

 

Ovahe (plage) :

Côte nord : petite plage de sable blanc avant d’arriver sur le site cérémoniel d’Anakena.

 

Papa Tataku Poki :

Côte sud (est) : ensemble de pétroglyphes sculptés à même le sol rocheux, avec  tortues, poissons,  homme-oiseau (Tangata manu) ou le dieu Make-Make, à proximité de l’Ahu Tongariki.

 

Papa Vaka (pierre) :

Côte nord (est) : pierre avec pétroglyphes de poulpe, thon, ou requin. (pas sur la carte)

 

Pétroglyphes :

Les premiers habitants de Rapa Nui ont laissé de nombreuses représentations de leur panthéon religieux : homme-oiseau (le Tangata manu, culte qui succéda à la civilisation des moais), le dieu Make Make (un homme avec une tête de sterne manutara), des symboles, spirales, animaux marins (tortues, requins poissons…), sous forme de gravures sur pierre, glyphes ou pictogrammes. Pour peindre leurs sculptures, ils utilisaient le ki’ea, un mélange huileux issu de la terre blanche et rouge des falaises, et de la sève des plantes. Les premières rencontres avec les voyageurs occidentaux eurent des conséquences inattendues sur les coutumes des Pascuans : un voilier sculpté sur le torse d’un moai de la carrière du volcan Rano Raraku, l’apparition d’une écriture originale transcrite sur des tablettes connues sous le nom de Rongo-rongo, un système de signes gravés sur bois, tradition dont l’origine doit remonter à l’arrivée des premiers explorateurs étrangers qui retranscrivaient leur langage sur du papier ou dans des livres, comme sans doute un traité de paix ou d’annexion de l’île. Les élites religieuses ou aristocratiques de Rapa Nui en comprirent rapidement l’intérêt pour sauvegarder leurs mythes, leurs chants ou la généalogie de leurs rois. Malheureusement, l’effondrement de la société pascuane et le massacre de la haute société par des aventuriers de tout bord fit que les survivants ne furent plus capables de comprendre ces signes et finirent par se servir des tablettes comme bois de chauffage. Leur découverte en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud permis le « sauvetage » des derniers Rongo-rongo, qui se trouvent pour la plupart à l’abri dans des musées occidentaux. Petite sélection des lieux où trouver des pétroglyphes : à l’ouest, dans la grotte d’Ana Kai Tangata ; au sud, sur le site sacré d’Orongo (volcan Rano Kau), et ceux de Papa Tataku Poki (près de l’ahu Tongariki) ; ceux de la grotte Ana O Keke (sur le volcan Poïke) ; au nord, la pierre Papa Vaka, la grotte Ana Nga Heu, les sites de Hanga O Teo, Hanga Omohi…

 

Poïke (volcan) :

Volcan à l’est de l’île (nord-sud) : ancien volcan, il est victime de l’érosion à la suite à la déforestation passée. Son sommet, nommé Pukatikei, culmine à 370 m. Au nord, trois petits mamelons : Maunga Tea-Tea, Maunga Vai-Heva (avec un monstre sculpté dans la pierre, et un moai dans une grotte, n° 38 de cbarthe) et Maunga Parehe. Trois ahus-moai intérieur en mauvais état, Ahu Poike 1, 2 et 3 (n° 18, 19 et 20 de Campbell), l’Ahu Pu-Aka-Tiki (n° 16 de Campbell) sur le bord du cratère du Maunga Pukatikei, la grotte Ana O Keke (la grotte des Vierges) avec des pétroglyphes sur la falaise  nord. Au sud, le Motu Marotiri.

 

Puna Pau (cratère), (carrière pukaos) :

Côte ouest (intérieur) : colline volcanique avec son cratère dans lequel se trouve la carrière de fabrication des pukaos, chapeau-chignon de forme cylindriques en scories rouges destinés à coiffer les moais, située près du Maunga Tangaroa (colline volcanique). Certains de ces pukaos, pesant plus de dix tonnes, furent acheminés vers l’Ahu Tongariki ou vers la plage d’Anakena, soit sur une douzaine de kilomètres. Nombre de pukaos sont demeurés sur place après leur taille, comme si la civilisation des moais s’était achevée du jour au lendemain au cours du XVIIe siècle à la suite de la brutale révolte des « courtes oreilles » contre le clan dominant des « longues oreilles ».

 

Rano Kau (volcan) :

Volcan (= Rano Kao) à la pointe sud-ouest de l’île : son cratère, avec un sommet à 324 mètres de haut, le village reconstitué d’Orongo au sommet du volcan Rano Kau, regroupant 47 maisons construites en forme de coque de bateau à l’aide de fine dalles, de simples abris de pierre peu confortables et bas de plafond. C’est de cet endroit que provient le moai Hoa Hakananai’a conservé au British Museum de Londres, le site cérémoniel d’Orongo où était célébré le culte de l’homme-oiseau (Tangata Manu), qui succéda à la civilisation des moais, en hommage au Make Make, le dieu des pascuans, représenté comme un homme avec une tête de sterne (manutara) : plusieurs rochers couverts de près de 111 pétroglyphes (hommes-oiseaux, symboles, spirales, animaux..). C’est de là que les plus grands guerriers désignés par chaque clan de l’île plongeaient pour rejoindre l’îlot sacré de Motu Nui vers la fin juillet, au début du printemps austral. La dernière fête sacrée eut lieu en 1878. Au pied du volcan, les Motu Kau Kau, Motu Iti et Motu Nui, peuplés de sternes. Selon l’explorateur d’origine suisse Alfred Métraux (1902-1963), chaque clan de l’île devait désigné un champion (le Hopu manu) pour devenir Tangata Manu, arbitre des conflits entre clans sur l’île de Pâques pour une année. Ils devaient plonger dans la mer à partir de la falaise d’Orongo, nager à l’aide d’une gerbe de totora jusqu’à l’îlot inhabité de Motu Nui, et attendre la ponte du premier œuf de sterne de la saison (les frégates seront remplacées par des sternes au XVIIe siècle) pour le ramener au Tangata manu qui attendait son retour au sommet du Rano Kau.

 

Rano Raraku (volcan) :

Volcan, côte sud-est (intérieur), à l’ouest du volcan Poike : sommet 180 mètres de hauteur. Le site le plus exceptionnel de l’île. Un petit lac se trouve à l’intérieur du cratère. Gigantesque carrière de tuf et de cendres compressées, c’est le lieu de fabrication de plus de 95% des statues moais de l’île, avec plus de 390 d’entre elles ornant les flancs extérieurs et l’intérieur du cratère. Certaines sont inachevées, d’autres à moitié enfouies sous terre ou brisées au moment du transport. Les révoltes et guerres intestines qui meurtrirent l’île au XVIIe siècle mirent fin à la civilisation des moais pour faire place au culte de l’homme-oiseau (Tangata Manu). Mais la plupart sont debout et semblent balayer l’horizon de leurs orbites de pierre. On y trouve le moai le plus grand jamais sculpté, avec 21 mètres de long pour une masse estimée à 270 tonnes, le seul moai avec des jambes,Tukuturi (ou Tukututi) agenouillé tout seul sur le flanc extérieur du volcan. Sur l’un des moais très connu, un voilier a été sculpté sur le torse, souvenir laissé par le passage d’un navire occidental. Le moai « Voyageur », entre l’Ahu Tongariki et le volcan Rano Raraku. Ce moai a été surnommé « voyageur » suite à son aller et retour au Japon dans les années 80 pour une exposition. Tous les ans a lieu sur l’île un festival traditionnel, le Tapati, qui permet de conserver les traditions de l’île. Une des étapes se déroule dans le cratère, une sorte de triathlon où l’on traverse le lac à la rame, avant d’en faire le tour à dos d’âne puis de le retraverser à la nage. (Livre de Katherine Routledge "The Mystery of Easter Island" (1919), p.175, Fig 47 : numérotation Routledge intérieur, p. 184a et 184b, Fig. 60 et 60a, numérotation Routledge extérieur) ; Magazine Kadath, N° 64 (printemps-été 1987), pages centrales, numérotation Englert).

 

Tahaï (complexe de) :

Côte ouest : complexe cérémoniel de Tahai à proximité de la capitale Hanga Roa, dans la baie de Cook (= Hanga Roa) : on y trouve trois séries de plates-formes : Ahu Tahai : ahu-moai de type incomplet à proximité de Hanga Roa, 1 moai de3,60 m (n° 15 de Englert) ; Ahu Vai Uri : ahu-moai de type complet, avec 5 moais redressés et partiellement restaurés (1968-1970) par l’archéologue américain William Mulloy, sans leurs pukaos (disparus). On trouve un 6e piédestal (à droite de la terrasse), mais sans statue. La plus grande au milieu fait environ 5 m (n° 14 de Englert) ; Ahu Ko Te Rikuahu-moai restauré en 1968 par l’archéologue chilien Gonzalo Figueroa. Premier moai restauré en 1974 avec ses yeux en corail blanc (suite à la découverte de Sergio Rapu) par l’archéologue américain William  Mulloy, coiffé d'un Pukao en tuf rouge, 5,20 m (ahu n° 16 de Englert, moai n° 15 de Englert) ; on trouve aussi des fondations de maisons traditionnelles en forme de maisons-bateaux, « hare Paenga », un ponton en pierre, et diverses autres constructions restaurées, Hare Moa (type Orongo), une grotte, avenga (crematorium). Un monument  abrite les cendres de l’archéologue William Mulloy, décédé en 1978, ainsi que celles de  son épouse Emily.

 

Tapati (fête) :

Fête annuelle de l’île de Pâques qui se déroule durant les deux premières semaines de février. Les habitants font revivre leurs traditions au travers d’épreuves artisanales et sportives.

 

Te Pito'O Te Henua :

Côte nord : grosse pierre arrondie de forme ovale près de l’ahu Te Pito Kura, censée être « le nombril du monde » ou le centre de l’univers.

 

Terevaka (volcan) :

Nord, sommet : Maunga Terevaka, 506 mètres de hauteur.

 

Vai Hina Ao :

Voir à : Ana Vai Hina Ao, grotte, côte nord. Pétroglyphes.

 

Vaka Kipu Te Poko :

Ouest, colline volcanique, 216 mètres de hauteur.